Skip to main content

Centalerya : le monde de la parole libéré


Il est des terres où la magie ne dort jamais, où chaque arbre, chaque brise et chaque pierre raconte une histoire. Centalerya est l’une de ces terres : un monde vivant, vibrant, où la nature et ses habitants s’entrelacent dans un équilibre fragile et merveilleux.

Depuis les sommets des montagnes jusqu’aux clairières baignées de soleil, des êtres aux formes et aux talents singuliers parcourent cette terre. Certains veillent sur les cieux, d’autres sur les cœurs des vivants ; certains peignent, chantent ou jouent de la musique, et d’autres encore insufflent la joie et la magie dans les gestes les plus simples. Tous, à leur manière, contribuent à l’harmonie du monde.


Au centre de ce monde, la parole occupe une place unique : sous toutes ses formes, chant, peinture, musique, gestes ou simples mots, elle est le fil qui relie chaque être à l’autre, qui transmet la sagesse, la guidance et l’émotion. Dans Centalerya, écouter, parler, chanter ou peindre n’est jamais un acte anodin : c’est une manière de donner vie, de nourrir les âmes et d’honorer la magie du monde.


Prenez le temps d’écouter, d’observer et de ressentir. Peut-être qu’au fil des pages, vous sentirez la mélodie des Mélizel, apercevrez le vol majestueux d’un dragon, surprendrez un Haïsy joueur dans les clairières, ou trouverez la guidance discrète d’un Célestien. Car Centalerya n’est pas un monde que l’on contemple seulement : c’est un monde que l’on vit, que l’on ressent, et que l’on porte dans son cœur.


banner_image

Les Korotaki


On raconte qu’au cœur des sous-bois de Centalerya, entre les cascades où l’eau chante et la mousse qui tapisse les racines, vivent de petites créatures au charme singulier : les Kororaki. Leur apparence étonne, car chacun porte pour tête un champignon, différent de celui de son voisin. Ces chapeaux de mycélium, aux formes et couleurs variées, dégagent une légère magie, discrète mais bien réelle.


Artistes nés, les Kororaki sont les peintres du monde. Sur des rondins, des écorces ou de simples planches façonnées par la forêt, ils tracent fidèlement l’image des créatures et des peuples qu’ils croisent. Leurs fresques sont autant de chroniques silencieuses, un miroir fragile de ce qui les entoure. Pourtant, leur art n’est pas qu’image : ceux qui adoptent une de leurs peintures sentent leur âme nourrie, apaisée, comme si la couleur et la forme portaient en elles une parcelle de vie.


On les entend souvent fredonner, mais leurs mélodies ne sont pas les leurs : elles viennent du peuple des Mélizel, dont les chants aériens et gracieux résonnent dans leur mémoire. Les Kororaki aiment les reprendre en peignant, comme si l’écho des voix mélizel guidait la main de leurs pinceaux.


Curieux et avides de beauté, ils s’aventurent régulièrement du côté de la montagne Gildin, demeure du peuple draconique. Là, tapis entre roches et arbustes, ils guettent les dragons qui sillonnent le ciel. Nulle peur ne les retient, car ils n’aspirent qu’à capturer sur leurs supports de bois la plus infime nuance de leurs écailles ou la majesté d’une silhouette en plein vol.

Ils sont des êtres joyeux et joueurs, prompts à taquiner ceux qui croisent leur chemin. Les Kororaki raffolent de glands et de baies, qu’ils grignotent avec un plaisir enfantin, tout en laissant derrière eux des peintures et des rires.


Ainsi, dans le grand récit des peuples liés de ce monde, les Kororaki tiennent une place précieuse : celle de gardiens de la mémoire par l’art, de rêveurs insouciants dont les peintures colorent la forêt de mille histoires, nourrissant les âmes autant qu’elles ravissent les yeux.


Découvrir leur travail
banner_image

Les Mélizel


Dans les clairières baignées de lumière, à l’orée des bois de Centalerya, vivent de douces fées à la morphologie florale et délicate : les Mélizel. Leur apparence évoque des pétales et des feuilles finement ciselées, comme si la nature elle-même les avait façonnées pour chanter et harmoniser le monde.

Les Mélizel sont les créatrices des instruments intuitifs appelés seawood. Chaque instrument est réalisé avec du bois choisi avec soin, orné de motifs délicats dessinés en accord avec le son qu’il produira. Dans cette tâche, elles ne sont jamais seules : les Kororaki veillent à leurs côtés, offrant conseils et regard attentif, comme des mentors discrets de l’art et de l’harmonie.


Grâce à elles, Centalerya trouve sa voix musicale. Les chants des Mélizel et les sons des seawood apaisent les âmes et réchauffent les cœurs de tous ceux qui écoutent. Leur musique est un souffle de douceur, un fil invisible qui relie chaque être à la beauté du monde.


Les Mélizel vivent en harmonie avec les Haïsys, de petits compagnons ailés qui ne s’éloignent jamais très loin. Ensemble, ils partagent nectar et baies, notamment celui du muget Lûth, sucré et parfumé, dégusté dans la joie et la simplicité des repas partagés avec les Kororaki et les Haïsys.

Discrètes et réservées, les Mélizel se montrent rarement aux étrangers. Mais si l’on s’avance doucement dans leurs clairières, en respectant le silence et la lenteur des lieux, il est possible d’apercevoir l’une d’elles assise parmi les fleurs, chantant avec un sourire aux lèvres, tissant la magie de la musique dans l’air.


Ainsi, dans le grand récit des peuples de Centalerya, les Mélizel tiennent la place des voix et des harmonies : créatrices de sons et de douceur, elles éveillent la joie et l’apaisement, et leur musique relie les cœurs des êtres du monde.


Découvrez leur travail
banner_image

Le Royaume des Dragons


Dans les cieux de Centalerya, nul ne règne avec plus de majesté que le peuple des dragons. Grands et puissants, ils sont les protecteurs du monde, les alliés fidèles de la grande fée gardienne, Arhym Lir Tingaôrë, dont la sagesse veille sur les terres et les peuples de Centalerya.


La montagne Gildin, haute et fière, est leur refuge. Là se trouvent à la fois leurs lieux de repos et la nurserie sacrée où naissent les jeunes dragons. Chaque œuf porte en lui une mission, un destin particulier, ainsi qu’une guidance qui le relie à l’être qui un jour l’adoptera. Certains dragons ont pour rôle de veiller avec bienveillance sur leur futur porteur, d’écouter et de guider l’âme qu’ils choisissent de protéger.

Les dragons sont aussi profondément attachés aux Kororaki. Ils observent avec affection les petites créatures gravir la montagne pour venir les dessiner, et veillent sur elles en silence, même si celles-ci ne s’en rendent pas compte.


Dans leurs moments de repos et de plaisir, les dragons consomment des cristaux magiques et les pommes de l’arbre Mîr, délicates et nourrissantes.

Rencontrer l’un de ces gardiens des cieux n’est pas un droit mais un honneur. Seuls ceux qui se montrent dignes, humbles et sincères peuvent approcher leur grandeur. Car les dragons lisent dans les cœurs et discernent la vérité derrière les intentions.


Ainsi, dans le grand récit des peuples liés de Centalerya, les dragons occupent la place des maîtres du ciel : garants de sécurité et de sagesse, ils veillent sur le monde avec la patience et la grandeur que seule leur majesté peut inspirer, et sur les Kororaki avec une tendresse silencieuse.


Rencontrez les Dragons
banner_image

Les Célestes

Au-dessus des nuages de Centalerya existe un royaume doux et doré, où vivent les Célestes : des êtres angéliques, gracieux et bienveillants. Discrets dans le monde des mortels, ils n’apparaissent que par certaines périodes de l’année, ou lorsque l’appel d’une âme en détresse résonne jusqu’à eux.


Ces anges vivent dans leur dimension lumineuse, mais descendent régulièrement vers la terre, notamment à la période de Noël, pour choisir et accompagner leur futur porteur. Chaque Célestien possède une guidance particulière, unique et adressée uniquement à celui qu’il choisira, lui offrant des conseils et une présence bienveillante adaptés à son chemin. Leur mission est simple et précieuse : écouter les cœurs, guider avec douceur et offrir soutien et réconfort à ceux qui en ont besoin.


Les Célestes font partie des premiers êtres à avoir foulé la terre de Centalerya. Avec la grande fée gardienne Arhym Lir Tingaôrë, ils ont façonné le monde, donnant forme aux forêts, aux montagnes et aux peuples qui y vivent, pour qu’il devienne ce qu’il est aujourd’hui.

Prenez le temps d’observer les cieux de Centalerya. Si vous êtes attentifs et patients, peut-être qu’un jour un Célestien viendra à votre rencontre, et qu’une lueur de son monde doré effleura votre vie de sa douceur.


Rencontrez les Célestes
banner_image

Les Haïsys

Dans les clairières fleuries et les forêts paisibles de Centalerya vivent les Haïsys : d’adorables lapins-fées, joyeux et légers, toujours accompagnés des Mélizel. Petits êtres de la nature, ils sont liés à la magie des plantes et du vent, et aiment s’amuser avec les Lumépines, de petits hérissons-fées, en soufflant sur les pissenlits pour les voir danser autour de leur visage.


Mais sous leur légèreté se cache une mission précieuse : chaque Haïsy porte en lui une guidance unique, et aspire à devenir l’oreille attentive de son futur porteur. Avec leur insouciance et leur douceur, ils insufflent de la magie dans le cœur de ceux qui croisent leur chemin, semant joie et apaisement partout où ils passent.


Leur quotidien est fait de festins simples et heureux : ils se régalent de baies et des pommes tombées de l’arbre Mîr, laissées derrière le passage des dragons, et participent volontiers aux facéties des Kororaki, jouant de petits tours aux voyageurs qui s’aventurent sur les terres de Centalerya.

Ainsi, dans le grand récit des peuples de ce monde, les Haïsys tiennent une place délicate et lumineuse : messagers de la joie, porteurs de guidance, et compagnons espiègles qui font respirer la magie de la nature dans chaque clairière et chaque forêt.


Rencontrez les Haïsys

Panier

    Votre panier est vide